samedi 17 avril 2010

Pura Vida

A la frontière...


Rien à déclarer. Rien à signaler... ah si, côté Costa Rica les gens font la queue pour monter dans le bus... incroyable!

Heredia

Après 6 heures de bus, nous sommes arrivés à Heredia, petite ville de la banlieue de San Jose qui, d'après le guide, constitue une bonne alternative au bruit et à la pollution de la capitale... et avec de beaux restes coloniaux paraît-il.
On voulait le top pour accueillir ma mère et Patrick (pour la suite ça sera M&P -non, pas pour Maurice et Patapon, pour Maman/Martine et Patrick!!!).
Alors, après avoir passé notre 1ère nuit dans un hôtel un peu miteux, nous nous sommes mis à la recherche d'un hôtel plus agréable. On a fait le tour de la ville et on a trouvé ce qu'on cherchait. Allez patience plus que quelques heures avant l'arrivée de maman. Oui je sais Nathalie (belle-soeur), je fais la routarde de l'autre côté du monde et le cordon n'est toujours pas coupé...... :-)
Et ils sont arrivés... tout fatigués après plus de 11heures de vol, et tout blancs après un long hiver français. Des retrouvailles après 5 mois de voyage... super!

A l'hôtel, M&P nous distribuent ce qu'on avait commandé (journaux, magazines, tampons -les filles qui ont voyagé en Amérique Centrale comprendront de quoi je parle!-, mon nouvel appareil photo, du thé darjeling...). Et puis les victuailles... Spéciale dédicace à Marion pour le pâté de Féfer, à Nadou pour SON pâté délicieux et aux rillettes du tonton de Stéphane, les meilleures de la terre, et bien entendu, à Simonne pour ces brownies, les meilleurs de la terre aussi!

Les sacs de M&P contenaient aussi: crème de marron, nutella, saucisson, fuet catalan, boursin, bouteille de blanc... aaahhhh Vive la France!!! que des trucs gras ou sucrés, dont nous étions en état avancé de manque, mais y a rien à faire, quand on est français on ne peut pas s'en passer (sauf peut être mon père, et encore!).

Après une bonne nuit de sommeil, on a retrouvé M&P complètement « jetlagés ». Ils ont réussi à nous suivre en ville, pour une ambiance dominicale tica (Tica= surnom des costa ricains): sortie de la messe, orchestre sous le kiosque du parc central... très agréable. Puis on les a amené boire leur 1er jus de fruit frais au marché. Le début d'une addiction: jus de guanabana, cas, mangue, ananas... Ils ont aussi eu droit à leur 1er casado, le plat typique: riz, frijoles (haricots noirs), viande, bananes plantain frite. Un peu moins addictif mais bon quand même.

1er Volcan: le Poas

Lundi, mise en jambe: sortie au Volcan Poas. Un volcan en activité magnifique avec, au milieu du cratère, un beau lac bleu presque fluo... assez irréel. On a eu de la chance, le temps s'est levé et entre deux fumerolles, on a pu voir la beauté du site. On était tous heureux d'être là ensemble.
On a même eu droit à la traversée devant notre nez, d'un petit animal non identifié mais très mignon!

Les choses sérieuses: la côte Caraïbes


Après la mise en jambe du Poas et le décallage horaire presque digéré, on a pu commencer le voyage. Direction Cahuita sur la côte Caraïbes. Premier long trajet en bus pour M&P. Mais au Costa Rica, pas de Chiken bus pourris... des vrais bus confortables, c'est pas du jeu!

Sur la route on a traversé des plantations de bananes à perte de vue, puis on est passé devant des millions de conteneurs Chiquita, Dole ou Del Monte, prêts à embarquer à Puerto Limon, traverser les océans et arriver dans nos supermarchés européens. Tous ces conteneurs colorés ressemblaient à des rubycubs géants.

Terminal de bus de Cahuita, un type nous a lancé notre 1er « Pura Vida »... Ambiance black reggae tranquille si chère à la côte Caraïbes. On a attérit chez Brigitte, une suisse allemande qui nous a fait un bon prix (tout est relatif bien sur, mais pour le pays ça va!) pour ses deux cabanas dont l'une avec cuisine. La plage à deux pas, un atlantique chaud comme on n'ose même pas en rêver à Montalivet... M&P étaient aux anges, nous aussi.

Cahuita est réputée pour son parc national. Un coin de nature préservé et d'une beauté à couper le souffle. Plage de cartes postales, forêt tropicale fantastique, faune, flore... une sorte de best of de ce qu'on peut trouver en Amérique Centrale, le tout concentré dans ce parc national. Des gros singes noirs aux parties génitales très blanches; des petits capucins qui ont pris la pause, façon gogos dancers sur une barre (de vrais starlettes); des papillons et surtout des morphos bleus, ce papillon que je guète depuis 5 mois; des animaux dont on a oublié les noms; des aras verts; des toucans; des lézars; un paresseux; des R2D2 (on sait maintenant que ce drôle d'oiseau s'appelle Oro pendula de Montezuma)....... le bonheur.

Difficile de partir de chez Brigitte, même s'il s'est mit à pleuvoir des cordes. M&P ont pu profiter de l'ambiance saison des pluies. Mais, après la pluie le paysage et la forêt sont encore plus beaux. La brume qui se lève au dessus des arbres, les feuillages qui brillent..... la ballade qu'on a pu faire après la pluie était sensationnelle. Le côté sensations fortes était dû à des singes hurleurs au dessus de nos têtes qui se sont mis à hurler très fort. Très impressionnant, même pour David et moi qui commençons à avoir l'habitude de les entendre! Et vous auriez dû voir la tête pas très rassurée de ma mérotte!

Et puis nous avons pris la route de Parismina, une toute petite bourgade perdue, coincée entre un fleuve et l'océan. Un coin tranquille, sans voiture, mais où la musique antillaise raisonne. Ça dépayse! On a tous adoré Parismina, et surtout la ballade en barque avec Sergio. Sergio nous a emmené dans sa lancha, sur le fleuve qui rejoint le célèbre parc national de tortuguero. Il nous a dit que ça ne servait à rien de nous ruiner en payant l'entrée du parc, que lui pourrait nous montrer la même chose. Allez montre nous un peu ce qu'il se cache dans ton pays!

On n'a pas été déçus. Un gros cochon de la jungle, tout rose (qui plairait trop à Nadou) et copain comme cochon avec les chiens du frère de Sergio (ok, le cochon n'était pas sauvage, mais fallait le voir, sur la rive du fleuve, devant les palmiers, un vrai tarzan rose...), des tas d'oiseaux, un paresseux, des grenouilles toutes petites, rouges et bleues, comme spiderman, des singes araignés qui ont fait un spectacle pour nous impressionner, des iguanes, et on a même entreaperçu deux crocodiles.



Sur la route pour quitter Parismina, qui traverse les plantations Del Monte et dans un bus rempli d'ouvriers de la banane, nous nous sommes assis devant et nos sacs étaient derrière... grand mal nous en a pris, les chaussures de Pat, courtoisement prétées par Gaylord, ont disparus du sac à dos. Ah salauds d'ouvriers... voler ses chaussures à un syndicaliste... non mais je vous jure!
C'est quand même un peu de notre faute, on n'a pas surveillé nos sacs! Les nuls!

Après avoir traversé les plantations Del Monte et outre l'épisode vol de chaussures, on a envie de boycotter cette marque. Aérodrome privé pour mieux pulvériser les pesticides, sac en plastique qui recouvre chaque régime de bananes et qui fini bien souvent par terre dans les ruiseaux... bref des choses pas très très appétissantes!

2nd Volcan: l'Irazu

C'est avec un immense regret que je vous annonce que vous n'aurez pas droit à la description du volcan irazu. Non, je ne fais pas ma mauvaise tête, c'est juste qu'on ne l'a pas vu ce maudit Irazu. On était au bord du cratère pourtant. Et avec un guide et tout... ce qu'on ne fait jamais! Mais la brume a été tenace, très tenace, et elle ne nous a même pas laissé entrevoir un bout du volcan. À plus de 3000m, vent glacial et brouillard épais ne nous ont pas permis d'attendre trop longtemps.

Le volcan Irazu est désormais un sujet bannit de nos conversations, un sujet tabou.

San Jose: 1ère fois

Dépités de n'avoir rien vu, nous sommes revenus plus tôt que prévu vers la capitale. Le Costa Rica est de loin l'un des pays les plus modernes et riches d'Amérique Centrale. Beaucoup de monde a son propre véhicule et donc, le système de bus est naze. Si au Guatemala on allait partout, à n'importe quelle heure de la journée, il en est autrement au Costa Rica, et en plus tous les chemins passent et repassent par la capitale. Pour rejoindre la côte pacifique, une halte à San Jose s'est donc imposée.

On s'installe dans la 1ère auberge de jeunesse indiquée dans le guide, un repaire de « backpackers » de toutes les nationalités. On est tous les quatre dans la même chambre, ils sont cools nos vieux M&P! D'ailleurs maman se sent très émue d'être dans un tel lieu, ça la replonge dans sa jeunesse de voyageuse. M&P nous racontent l'épisode auberge de jeunesse en Italie, où maman et Titine l'avait rejoint dans les années 70. Boudu!

San Jose nous plaît beaucoup. La ville n'est pas plus polluée ou bruyante qu'Heredia et il y a plein de beaux restes coloniaux, Ils sont a Heredia qu'il disait le guide... tu parles! Cette halte à San Jose nous plaît donc fortement et l'on retrouve un beau marché. Rien à voir avec les autres pays. Ici, tout est bien organisé, la viande et le poissons sont au frais, pas (trop) de mouches qui traînent, oui, c'est bel et bien un pays moderne.

Moi j'ai pensé à ma copine Niamh qui a passé un an à San Jose et à l'année qu'on aurait pu passer ici si j'avais été acceptée à ce stage à la Fondation Arias. San Jose me plait beaucoup, mais c'est sans regret... L'Amérique Centrale Toute entière, pendant un an, avec David, c'est mieux!

La côte pacifique

En route pour Bahia Drake, un coin isolé dans d'une péninsule du sud du pays. Très long trajet pour arriver à Bahia Drake, et même 30 minutes de Chicken bus, pour le fun! Ça aurait été dommage que M&P n'expérimentent pas ce que nous subissons depuis le début du voyage!

Bahia Drake est accessible par une longue piste cabossée ou par bâteau. Nous avons choisi la 2nde option. Une heure de bateau sur le fleuve bordé de palmiers et de mangrove et 20 minutes sur le pacifique. Première fois sur le pacifique pour M&P... et quelle première fois. L'arrivée en bateau, l'embouchure du fleuve, la lumière du couchant, un lanchero super pro qui menait sa barque en douceur et qui prenait les vagues dans le sens du poil... merveilleux.


Et comme nous avions réservé des chambres chez Manolo, il nous attendait avec son pick-up pour les dernières centaines de mètres, le grand luxe.

Comme Bahia Drake est un peu isolée du reste du pays, ces grandes plages sublimes sont presque désertes. Les seuls personnes croisées étaient des pêcheurs ou des mômes en uniformes qui allaient à l'école. Quelques touristes bien sur, mais on ne pouvait pas dire qu'il y avait foule. Pura Vida... Pura Vida, le slogan des Ticos, et ils ont raisons!!!




Bahia Drake est située en bordure d'un autre parc national très connu des biologistes car il recense l'une des plus grandes biodiversités de la planète. Nous nous sommes contentés de longer le parc sur un sentier côtier, encore une fois splendide. Au passage on a presque été agressés par des capucins énervés par la présence de touristes sur leur territoire. Autant un capucin peut être trop mignon, autant quand il est « véner », ses dents sont très dissuasives! On a quand même réussi à avancer.


On y serait bien rester à Bahia Drake chez Manolo, mais la semaine sainte se rapprochant à grands pas, on voulait fuir la côte et nous avions prévu une dernière étape pacifique à Uvita, un peu plus au nord.

David et moi avons eu l'expérience de la Semana Santa venezuelienne et il y avait peu de chance pour que la semaine sainte tica soit différente: toute la population se réfugie à la plage, musique à fond, télé dans la valise, toute la famille en voiture (ou en bus). Une ambiance à voir, mais pas vraiment propice à la tranquilité.

A Uvita la plage est payante car elle fait partie d'un parc national. Et ça, nous ne le savions pas... les boules! Un jeune est venu nous demander si on avait besoin de quelque chose. Il avait dû sentir notre dégout de devoir payer 6$ par jour pour mettre nos fesses dans l'eau. Il a été d'une grande aide (a appelé un taxi pour récupéré M&P restés en route avec nos sacs) et nous a indiqué qu'il y a une autre entrée de la plage, à 30 minutes de marche, et que là, c'est gratuit, qu'il n'y a pas de garde. Merci mec!


Et puis nous avons rencontré Mémère. Une bien gentille tenancière de restaurant que nous avons surnommé Mémère même si elle doit être quelques années plus jeune que ma mère. Mémère aussi a senti qu'on avait un peu les boules de cette mauvaise surprise. Mais mémère n'aime pas que les touristes payent si cher pour aller à la plage et que le village ne profite pas de cet argent. Elle nous dit que les pistes d'accès ne sont pas entretenues alors à quoi bon... et elle aussi nous indique le seconde entrée de la plage. Elle nous dessine même un plan et nous sert son riz crevette à 2000 colones. Merci mémère t'es la meilleure! On a peut-être eu les faveurs de Mémère grâce à Patrick, car il semble qu'elle le reluquait un peu! La preuve en image, suivez le regard!

Quand nous avons découvert la plage d'Uvita, nous avons découvert un nouveau coin de paradis. L'eau était plus chaude que jamais et devait bien être à 29-30°. La plage qui s'étend sur plusieurs kilomètres était là aussi presque déserte et bordée de palmiers et d'arbres. A l'occasion d'une belle journée, j'ai pu observer la vie d'un bernard l'hermite, je pourrais même vous raconter comment ils en bavent pour changer de coquille et qu'eux aussi ont la folie des grandeurs, mais je vais m'abstenir (avis aux intéressés!).

Début de la semaine sainte, vite quittons la côte.

San Jose: 2ème fois

Comme tous les chemins mènent à San Jose, on est obligé d'y refaire une étape. Cette fois on s'est installé en face du Mercado Central. C'est plus bruyant mais l'ambiance du quartier est plus sympa. On a visité les quartiers qu'on n'avait pas vus, David, M&P se sont délectés d'un bon café local et moi d'un jus, cette ville est chouette. Pendant que les filles ont traîné au marché artisanal, les mecs ont bu une bière en face de... la fondation Arias! Petite photo souvenir pour Niamh!

3ème Volcan: l'Arenal

Notre dernier plan pour le voyage était de rejoindre le volcan Arenal un peu plus au nord du pays histoire d'être loin de la côte pour la semana santa. Cette fois c'est chez Mr Lava Lava que nous avons posé nos sacs à dos. Mr Lava Lava doit son surnom au volcan, qui crache soit disant beaucoup de lave. Le jour de notre arrivée, le volcan est bien visible, dominant la ville. Mais nous sommes un peu trop dans les choux pour y aller le jour même. Le lendemain, notre première chance de voir de la lave est gâchée par la pluie, non, on ne réitèrera pas l'expérience Irazu pour ne rien voir. Le surlendemain, il fait gris, le temps n'est pas super, mais il y a une chance de voir la lave alors on se lance et on prend un tour avec Mr Lava Lava.

Ballade dans la forêt avec un groupe hispanophone (ouf on a échappé aux têtes à claques américaines qui sont dans notre hôtel!), c'est bien. La nuit tombe, on rejoint l'observatoire de l'université du Costa Rica et on attend... on attend et on attend. Je commençait à perdre patience et à être très déçue si on ne voyait pas de lave. Encore, David et moi avons l'expérience du Pacaya, mais j'avais vraiment envie que M&P puissent profiter de ce spectacle. Et soudain paf, une micro explosion de lave. Une seconde, peut-être deux... c'est tout.

M&P sont ravis. C'est mieux que rien comme ils disent!!!

Avant de quitter la ville de La Fortuna, chez Mr Lava Lava, nous avons pu faire une belle ballade à la cascade de la Fortuna. Un lieu fantastique, un monde perdu. Ce fût l'endroit du plus gros fou rire de ma mère, quand un pauvre type a glissé et est tombé le cul dans l'eau sous nos yeux (un peu à cause de moi en plus!).

Zarcero

Ultime étape avant de rentrer à Heredia et que M&P prennent le chemin du retour, la petite ville montagnarde de Zarcero. La Suisse costa ricaine dans tous les sens du terme... on a même acheté du chocolat Milka fabriqué au Costa Rica! Le parc central de Zarcero est connu pour ses haies taillés par un jardinier fou. Autre étape agréable, mais bien différente du climat et de la végétation tropicale du reste du pays. Une étape un peu moins exotique.

Le départ

Retour à Heredia pour une dernière nuit avant de prendre l'avion. On charge M&P de toutes les affaires en trop, dont les guides de voyages accumulés depuis le début mais dont on ne veut pas se séparer, et quelques bricoles ramassées au cours des mois et des aventures...
Le départ se rapproche.
A l'aéroport, au moment des aux revoirs, la mère et la fille ont versé quelques petites larmes... toutes petites! Juste un peu d'émotion, parce que chez les Hucteau, on ne se retient pas!

M&P, auto-proclamés Raymonde et Robert Bidochon au cours du voyage, sont repartis vers la France et David et moi avons passé une dernière nuit à San Jose avant de reprendre notre voyage à deux en direction du Panama.


Le Bilan

Du point de vue de la fille:
Un super voyage à quatre, des vieux en forme qui n'ont pas trop perdu le côté routard qui sommeille en eux! Maman Patrick, on vous reprend en vacances quand vous voulez!!!
Le Costa Rica est un pays magnifique et vraiment riche au niveau de la faune et de la flore. On peut juste déplorer les transports merdiques (horaires et accès aux parcs naturels) et les prix exhorbitants des entrées des parcs naturels. Le pays n'est pas très représentatif du reste de l'Amérique Centrale, mais les gens sont absoluments adorables, aimables, souriants... c'est le principal!

Du point de vue du beau-fils (par David!):
Radio M n'a pas failli à sa réputation et nous sommes maintenant au courant de toutes les aventures des proches et moins proches de France, mieux qu'une revue de presse people!
Bravo à Raymonde et Robert pour avoir supporté mon sale caractère, et surtout pour avoir porté leurs sacs à dos sans se plaindre (même si je soupçonne Robert d'avoir balancé ou revendu sa paire de chaussures pour alléger son sac!!). Vous êtes encore des routards, tout n'est pas perdu !!
Dommage que le Costa Rica ne soit absolument pas représentatif de tout ce que l'on a vu et vécu jusqu'à présent, Chloé l'a très bien décrit, mais c'est en tout cas un pays très beau, et les ticas sont très sympathiques et serviables!

On vous remet le prestigieux Oscar du Routard!!!